Les Trophées du Complet 2014
Le cocktail du samedi soir pendant les Journées du Complet a permis de remettre cinq trophées.
Les deux Trophées du meilleur concours (national et international) ont été choisis suite aux questionnaires de concours récoltés cette année et aux différents échanges du Conseil d’administration. Si le meilleur concours international est le même que l’an dernier (Lignières), l’organisateur change puisque ce n’était plus l’ACEVA mais l’association Maurice Besson qui a été récompensée. A travers ce trophée, France Complet récompense non seulement la qualité du concours mais aussi le sauvetage in extremis du concours par l’équipe de Pierre Defrance, une initiative très appréciée par la filière.
Le meilleur national a été attribué cette année à Saint Cyr du Doret, un concours encore jeune (4 ans) mais déjà de très haute qualité grâce à l’investissement de David Barraud et son équipe. En 2014, le concours avait obtenu le Label de la SHF après seulement une édition d’épreuves jeunes chevaux. Tous les retours des questionnaires étaient extrêmement positifs, le choix n’a donc pas été très difficile. Comme l’a dit très justement Gérard Largillière lors de la remise du trophée : « Vous pouvez engager les yeux fermés ».
Le Trophée du meilleur cavalier a ensuite été remis à Thomas Carlile. Tom a réalisé une saison exceptionnelle, autant avec ses jeunes chevaux qu’à haut niveau. Son doublé historique avec Tenareze au Lion d’Angers et sa victoire dans le très difficile CCIO*** de Boekelo avec Sirocco du Gers a conclu sa saison de manière magistrale. Thomas a tenu à dédier sa victoire à son équipe, la « Tom Team » comme il l’appelle.
Les Trophées du meilleur cavalier et du meilleur éleveur sont souvent liés, 2014 n’a pas fait exception. Le Trophée du meilleur éleveur a donc été remis à Patrick Sisqueille, représenté à Saumur par son cavalier principal (Thomas Carlile). Lors du Championnat du monde des jeunes chevaux au Lion d’Angers, l’éleveur avait trois chevaux engagés, sous deux selles différentes dans les deux générations d’épreuve et les trois ont été classés, dont un sur la plus haute marche du podium. On veut bien sûr parler d’Upsilon, Tenareze et Trouble Fête. C’est un exploit qu’un éleveur a rarement la chance de vivre dans sa carrière ! « Sur l’ensemble des chevaux qu’il a fait naître, j’en ai vu un seul peut-être un peu moins bon, les autres sont tous exceptionnels. », souligne Thomas Carlile, qui lui a rendu un bel hommage.
Enfin, the last but not the least, le Trophée Bruno Bouvier a été remis cette année à Charles Marteau ! Ce Trophée un peu particulier permet de récompenser des personnalités de la filière, qui contribuent à son développement par leur dévouement et en toute humilité. Bruno Bouvier appréciait l’enseignement et a formé des cavaliers pour le haut niveau (Cédric Lyard, Gwendolen Fer, Fabrice Champel…). Charles Marteau, en tant que coach réputé, est de cette fibre là et succède à Christophe Guillemet pour ce prix très spécial.
Une interview sera réalisée ultérieurement pour chacun de ces trophées.
HF