Comment va se dessiner la saison 2024, en amont de l’échéance Olympique ?

Stéphane Landois et Chaman Dumontceau*Ride for Thaïs - Photo P. Barki

Après trois stages fédéraux durant cette pause hivernale, où quatorze des quinze couples de la liste ‘À Cheval pour Paris` étaient présents (seuls Gaspard Maksud et Zaragoza manquaient à l’appel, puisqu’ils sont en Angleterre), la saison se dessine un peu plus clairement en amont de l’échéance tant convoitée. Le staff fédéral a donc commencé à tracer les compétitions de référence lors de cette saison :

• 28 au 31 mars : CCI4*-S à Pompadour (19)
• 22 au 28 avril : CCI3*-S à Fontainebleau (77) (test opérationnel pour l’équipe d’organisation)
• 24 au 28 avril : CCI4*-L à Saumur (49)
• 17 au 19 mai : CCI4*-S à Chatsworth (GBR)
• 20 au 23 juin : Master Pro Championnat de France Pro Élite à Vittel (88)

Ces rendez-vous, moins tournés vers le Grand National qu’à l’habitude, permettront aux couples d’être confrontés à l’international. Pour l’heure, plusieurs binômes de la liste ont décidé de commencer leur saison sur la Pro Elite de Saumur, afin de se familiariser sur le test de dressage olympique. C’est le cas notamment de Maxime Livio et Api du Libaire, Camille Lejeune avec Dame Decoeur Tardonne, Stéphane Landois associé à Chaman Dumontceau*Ride for Thaïs, Nicolas Touzaint et Absolut Gold*HDC, Karim Laghouag avec Embrun de Reno et Sébastien Cavaillon et Elipso de la Vigne. D’autres ont prévu de faire leur retour à Pompadour, ou bien sur différents internationaux.

Les sélections pour les Jeux (trois titulaires et un remplaçant) seront annoncées entre le 5 et le 8 juillet. « Nous savons que c’est ensemble que nous serons plus forts. L’ambition aux Jeux est de remporter une médaille par équipes et la stratégie de construction de l’équipe est basée là-dessus. La cohésion est donc nécessaire car le chemin sera semé d’embûches, » dit notamment Michel Asseray dans un communiqué de la FFE, ce à quoi ajoute Thierry Touzaint : « La sélection sera compliquée, mais c’est pareil pour toutes les nations, nous allons gérer cela au mieux en choisissant les trois meilleurs couples et en donnant le meilleur pour ramener une médaille. Ce n’est pas gagné d’avance mais nous avons de bons cavaliers avec de bons chevaux ; nous avons le droit de rêver. Nous savons que lorsqu’on concourt à trois, sans joker, il n’y a pas le droit à la moindre erreur. Il faudra donc emmener des chevaux dans un état de forme physique parfait, des couples réguliers car le moindre refus ou chute sera fatal pour le reste de l’équipe.«