Jeunes Cav. : Aurélien Leroy, une évolution rapide
Aurélien est installé dans les anciennes écuries de son père Pascal, du côté de Toulouse. Il a douze chevaux au travail, dont huit qui lui sont confiés. « Je ne sais pas encore ce que je ferai l’an prochain. J’aimerais bien aller en Angleterre pour me former auprès des meilleurs. Dans tous les cas, je ne souhaite pas rester à Toulouse à long terme car on est loin de tous les concours. » , explique le jeune cavalier.
Comme Édouard, lui aussi a commencé l’équitation tardivement, préférant un autre type de monture : la moto (cross évidemment!) qu’il a pratiqué en compétition minime. Mais quand il décide de s’y mettre, sa progression est rapide. Il effectue son premier concours à 12 ans, en CSO à poney. Il évolue à poney jusqu’en Grand Prix, avec Kersidal de Mahoud qu’il monte jusqu’en 2007. Puis il passe à cheval toujours en CSO et tente les Juniors mais il rend vite compte qu’il est difficile d’être compétitif et de se faire remarquer dans cette discipline. Il décide donc de changer de discipline et de suivre les pas de son père. « A la fin de mon premier complet, je me souviens m’être dit que ça n’allait pas être facile, mais que ce serait plus pratique, étant donné que mon père était dans le milieu. »
« Mon père m’a prêté Eersteling du Léou pour que je fasse les Juniors avec. En 2008, je participe à mon premier Championnat d’Europe où je termine 11ème en individuel. Mais Eersteling est ensuite passé à la retraite et c’est là que j’ai acheté Ostende. »
Ostende, son cheval :
Aurélien a acheté ce Pur-Sang il y a 2 ans et demi à Nantes par le biais d’un ami à Dominique Chapelet, le patron de DC Production (partenaire de Nicolas Touzaint et Éric Vigeanel sur le Grand National). « Au début je n’étais pas emballé car il était vraiment difficile sur les barres. Mais mon père qui était avec moi lui a trouvé une vrai classe de galop. Il a insisté et il a eu raison car son problème à l’obstacle a pu s’améliorer, même si ce n’est pas encore parfait. »
« C’est un cheval qui n’a pas beaucoup de force dans le dos, donc c’est difficile pour lui de se plier et il faut trouver le juste milieu. En plus, il est très inquiet sur les barres et pas très respectueux, c’est vraiment sa grosse faiblesse. Je travaille avec Thierry Touzaint depuis 4 mois, et on a repris toutes bases, fait beaucoup de gymnastique à l’obstacle… On essaie de se voir deux fois par mois sur plusieurs jours d’affilé, soit sur un concours, soit il vient me voir en avion. Je suis très content de l’évolution du cheval grâce à Thierry. »
Le mot du chef d’équipe, Pascal Forabosco :
« Aurélien est un cavalier qui a beaucoup d’assurance. Il n’a pas un cheval facile, surtout à l’obstacle, mais il arrive bien à le présenter en général. Il peut créer la surprise et faire une performance si toutes les conditions sont réunies. »