La lettre de Jean-Luc Force, vendredi

Sport
Cet article a été publié le : 21 mai 2010 à 17h18

Aujourd’hui (samedi), place au cross, avec en en prélude de la journée, celui du deux étoiles. Un parcours relativement coulant avec forcément de petits pièges parsemés sur le tracé. Personnellement, je pense que le problème majeur sur Saumur reste le temps maxi. Quant au niveau des difficultés techniques, le début de parcours apparaît assez facile à négocier, sans problème majeurs. Mais, dès le n°4, les chevaux peuvent être interpellés. Car dans le lot des engagés de ce deux étoiles, il y a tout de même pas mal de 7 et 8 ans. Pour résumer, un parcours qui devrait solliciter les chevaux tant au niveau franchise que dans la technique de saut. Le tout saupoudré de cette obligation de rester dans le train ou de trouver le bon tempo sur les combinaisons. Ce qui suggère d’avoir aussi des chevaux assez toniques et dynamiques sous la selle. Sans oublier la précision de pilotage et de franchise des chevaux.

 

« Il faudra du pilotage »

Le trois étoiles, pour moi, devrait être une épreuve assez marquante. Toujours ce problème temps avec un parcours assez technique avec un bon lot de combinaisons. Ajoutez-y quelques obstacles de volée assez gros, massifs. Le premier lot de ces problèmes techniques à résoudre comporte notamment le gué avec une entrée assez forte, puis on attaque avec une combinaison de haies qui demandera, au dernier moment, aux chevaux et aux cavaliers de la réactivité.

Il faudra piloter, les chevaux devront être francs et réactifs. Puis suivent deux obstacles de volée, avant une autre combinaison au fin fond de l’hippodrome, dont j’avais parlée le premier jour. Un peu préoccupante avec une distance assez longue. Il faut donc des chevaux qui avancent et qui osent rester sur des foulées étendues avec un cavalier qui continue dans son idée. Après un saut de volée, on arrive dans la carrière avec un obstacle assez panoramique exigeant parce qu’un peu large. Derrière, courbe à droite en descendant fort avant de se retrouver face à un enchaînement vertical, deux foulées, contre-haut, une foulée, maison directionnelle. Et là encore, il faut du contrôle.

 

En un mot des chevaux à l’écoute et des cavaliers persuasifs. Puis, on se retrouve sur un enchaînement d’obstacles que l’on connaît un peu et qui ne devrait pas poser de gros problèmes. Pour moi, la suite des interrogations, c’est la combinaison en-dessous du mirador sur du devers et de la descente, donc beaucoup de pilotage d’autant que les chevaux commencent à fatiguer. Dans le deuxième gué, il y a deux gros sauts dont il faudra s’occuper, avant d’aller faire un petit tour dans les bois et de revenir sur un double de pointe. Celui-là nous fait un peu se gratter la tête avec de gros sauts encore. Il ne faudra pas avoir trop de fatigue dans les chaussettes. Après, on a un gué en fin de tour avec un gros effort et on rentre à la maison. Cela promet du spectacle.

Jean-Luc FORCE.