Laure Sallefranque, organisatrice du GN de Pompadour

« J’ai passé la licence professionnelle de Management des Etablissements Equestres à Saumur en 2010. J’avais fait mon stage en Alsace dans un gros centre équestre, j’y ai ensuite travaillé un moment comme responsable administratif. J’avais dans l’idée de passer mon BPJEPS, mais ce qui m’intéressait surtout, c’etait l’événementiel. J’ai trouvé ce poste à la SCHP fin 2012 qui collait très bien avec mes compétences et mes attentes. »

« Etant la seule permanente, je m’occupe de tout : administratif, comptabilité, communication, logistique, gestion des partenaires, des bénévoles, des exposants… En dehors du Grand National de CCE, on organise 3 concours de dressage (1 international 3* et 2 nationaux) et 4 CSO dont une tournée des As Poney. »

« La SCHP a un bureau composé de 10 personnes, pour la plupart cavaliers et passionnés, dont le Président Roger Simonnet. Il a surtout une fonction de conseiller et de représentativité politique. Il connaît très bien Pompadour puisque cela fait plus de 30 ans qu’il y vit et une douzaine d’années qu’il est président de la SCHP. Je m’entends très bien avec lui, et il est toujours très impliqué dans les décisions importantes à prendre. C est un travail d’équipe !

Chaque année, on prend un stagiaire pendant 6 mois pour travailler avec moi sur la saison de concours. Sur le Grand National, je peux compter sur une soixantaine de bénévoles, en plus des équipes du Haras avec qui nous travaillons en étroite collaboration. Beaucoup d’entre eux sont des fidèles de l’événement et des passionnés de CCE.

Cette année, il y a 3 écoles (les MFR de Fonteveille et Thivier et le lycée agricole St Joseph de Maurs) qui viennent compléter l’équipe de bénévoles. Je tiens d’ailleurs à remercier tous les bénévoles, partenaires, officiels qui prennent part à ce concours car sans eux, rien ne serait possible! Ce sont eux qui font tout le travail! Et merci aux cavaliers, fidèles au magnifique site de Pompadour, qui viennent chaque année nombreux pour nous offrir de beaux moments de sport!

« Dès la fin de la saison précédente, en septembre, il faut caler la date dans le calendrier, faire les demandes de subvention, réserver les prestataires, etc. En début d’année, il y a la visite des chefs de piste, en particulier pour le cross. Cela me permet de commander les obstacles à Christian Aschard… J’ai la chance de travailler avec des prestataires fidèles, ce qui nous permet de gagner du temps et nous assure un gage de qualité. Aujourd’hui, tout est calé, il ne reste plus qu’à attendre de connaître le nombre d’engagés pour finaliser les plannings, organiser les extras (pot de bienvenue par exemple), etc. »

« Pas vraiment, si ce n’est que le village exposant sera réparti en deux zones, dont une partie plus près de la cour d’honneur.

« Le plus difficile avec le Complet, c’est la météo. D’autant que ces dernières années ont été particulièrement pluvieuses ! La qualité des terrains et surtout de l’hippodrome, c’est toujours une grande source de stress pour moi… Heureusement les cavaliers de Complet sont sympas et compréhensifs ! »

« J’adore voir le site se remplir petit à petit jusqu’à ce fourmillement où tout le monde s’active dans la bonne humeur ! Je suis toujours très nostalgique le lundi matin quand tout le site est vide et qu’il faut tout ranger… »

« Oui, j’ai mon cheval dans une écurie à côté. J’étais plutôt une cavalière de CSO mais je ne sors plus en compétition (depuis que j’en organise, je n’ai plus le temps d’en faire !). »

« Oui, il y a plutôt une bonne ambiance ! C’est petit donc tout le monde se connait. Et puis, je préfère la vie à la campagne… »