Lionel et Donatien sur un cheval de course
« Quand j’étais jeune, j’avais essayé de faire l’école des jockeys à Maisons-Laffitte, j’avais donc déjà une petite expérience… Mais j’avais 14 ans à l’époque, ça date ! Et je n’étais pas allé sur le centre d’entraînement, qui est magnifique. Nous avons monté de jeunes 3 ans, mais on aurait dit qu’ils étaient beaucoup plus vieux tellement ils étaient sages. On a fait un galop de chasse, ce qui équivaut pour nous à un petit train de cross, et à la fin une petite accélération. C’était très sympa, mais ça ne m’a pas donné envie de changer de sport. Il manque des obstacles à sauter et même le dressage me manquerait ! Par contre, c’était intéressant de discuter avec notre guide, un gentleman rider avec qui nous avons échangé surtout sur la position et l’équilibre. Avec Donatien, on a essayé de remonter un peu les étriers, mais pas au même point que lui car on avait quand même un peu peur de tomber ! », raconte Lionel.
« J’ai beaucoup aimé, ça m’a même donné envie de pousser un peu plus loin, d’aller sur une vraie piste à pleine vitesse ! Nous avions eu une initiation course au CSEM mais c’était avec nos jeunes chevaux de Complet. Là nous montions des chevaux qui soit avaient déjà couru en course, soit étaient en préparation pour leur première course la semaine suivante. Nous avons fait un galop modéré, plus pour les oxygéner que pour les préparer physiquement. Ce qui change le plus, c’est bien sûr l’équilibre. En Complet, nous mettons beaucoup de poids dans nos talons, alors que là on reste beaucoup plus fort sur les étriers. On a bien joué le jeu pour la longueur des étriers, on a raccourci le plus qu’on pouvait ! », ajoute Donatien.
HF – photos Pierre Barki