Pascal Leroy : comment ne pas penser à Lexington ?
Pascal, vous signez une belle performance sur ce cross du Pin. Satisfait ?
Indéniablement, mes deux chevaux ont répondu à mon attente. Minos de Petra est maxi
et Glenburny du Léou est seulement pénalisé de deux petites secondes. Mais, je dois reconnaître que tous les deux, bons galopeurs, affectionnent cette épreuve de cross. Minos ne s’était plus présenté dans une boîte de départ depuis Badminton, il n’a pas besoin de courir beaucoup pour être au top. Il vient encore de le démontrer. Maintenant, rien n’est fini, il reste l’épreuve de saut d’obstacles qui n’est jamais une mince affaire.
Ce soir (vendredi) la sélection pour les Mondiaux doit vous tarauder l’esprit ?
Bien sûr quand on est compétiteur et qu’une telle échéance se profile à l’horizon, comment ne pas y penser. Mais, personnellement, je ne crois pas que le Pin puisse être aussi déterminantet sélectif qu’on veut bien le dire. Laurent (Bousquet, l’entraîneur national) va se fier également aux performances réalisées, par les uns et les autres, ici et là où ils les a invités tout au long de la saison.
Allez pas de fausse modestie ?
Oui, j’y pense ! D’autant plus que j’entends et lis un peu partout que l’on me désigne pour être parmi les six. C’est effectivement un objectif et tout cavalier aspire à le réaliser. Et de se l’entendre dire vous conforte dans vos espoirs.
Vous avez tout de même les bonnes cartouches en mains pour réaliser ce rêve.
Mes deux chevaux sont en forme. Ils ont de surcroît l’expérience des quatre étoiles. Pour en revenir à Glenburny, puisque j’ai parlé de Minos, il reste tout de même le meilleur performeur à Luhmülen. Maintenant, c’est l’entraîneur qui décide et j’attends son verdict avec sérénité.
Propos recueillis par Guy Fichet