Jeunes Cav. : Arnaud Étienne Ducoin, un Junior en Jeunes Cavaliers
Arnaud Étienne Ducoin, le cavalier :
Arnaud Étienne a un point fort : il ne stresse jamais! Mais « sous ses airs décontractés, c’est un vrai bosseur et il est extrêmement motivé », nuance son coéquipier, Simon Cibot. « Mon point faible est encore en dressage car ça ne fait que 4 ans que j’apprends véritablement dans cette discipline. », avoue Arnaud Étienne. Depuis un an, il travaille chez Pascal Leroy, qui lui a donc permis de passer un cap.
« J’ai commencé à monter tout petit, quand mes parents me promenaient à poney. Après je suis aller en club, mais j’ai très vite dû passer à cheval car à 7 ans, j’étais déjà trop grand pour les poneys. Pendant longtemps, je pratiquais deux activités en parallèle. J’ai essayé le judo, le handball et le ping-pong. Mais au bout d’un moment, il a fallu faire un choix et j’ai préféré l’équitation, car j’aimais particulièrement le contact avec l’animal. A 10 ans, mes parents m’ont acheté mon 1er cheval mais il était un peu vieux donc l’année d’après, ils m’ont acheté un 4 ans avec qui je n’ai fait que du CSO. Comme mon entraîneur à l’époque faisait du Complet, j’ai essayé et ça m’a beaucoup plu. Mon premier CCE était dans une 4A à Bazoges en Pareds où je fais double sans-faute. Et ma première victoire est aussi à Bazoges avec Obélix où on avait fait le concours parfait. »
Obélix de Mai, son cheval :
Obélix est un cheval d’1m72 (adapté à la grande taille de son cavalier!), fils de Sarastro. Il a été acheté à 6 ans à Nicolas Touzaint, qui le montait depuis ses 4 ans. Un peu tardif dans le physique, Nicolas avait fait plus de CSO à 5 ans, puis avait eu de bons classements en début de 6 ans en CCE.
Ses points forts sont sa régularité et sa santé (il n’a encore jamais eu de problème à ce niveau, touchons du bois pour que ça continue). Son cavalier lui reconnaît plusieurs défauts : « Sur le cross il faut être très présent car il n’est pas très droit. Il ne s’arrête jamais mais pourrait passer à côté si je manquais de vigilance sur un directionnel. Sur le CSO, il n’a pas une technique formidable, on a l’impression qu’il ne fait que lever les pattes, sans monter le garrot! Et sur le dressage, il a de l’énergie qu’il faut pouvoir canaliser. » Des défauts qu’Arnaud Étienne parvient bien à maîtriser maintenant.
Le mot du chef d’équipe, Pascal Forabosco :
« Arnaud Étienne Ducoin est un très bon coéquipier, assez sûr de lui, comme Aurélien. Il rentre dans le profil de ce qu’on a essayé de développer avec Laurent Bousquet pour faire monter les jeunes plus vite là où on en avait besoin (le réservoir des Jeunes Cavaliers est moins important qu’en Junior). On lui a donc permis de se surclasser et il s’est baladé toute l’année sur 2 étoiles. Il a parfaitement sa place dans l’équipe. En plus, son cheval est fiable, facile à cerner, on n’a pas de doute à son sujet. »
HF