Blenheim : bilan avec Jean-Luc Goerens
Sport
Cet article a été publié le : 16 septembre 2013 à 10h21
Jean Teulère termine donc sur la 2ème marche du podium à Blenheim avec son Matelot du Grand Val ! Le CSO du CCI*** a fait des fautes mais les trois meilleurs du cross n’ont pas touché une seule barre. Le podium reste donc inchangé : Aoife Clark remporte l’épreuve et Clark Montgomery est 3ème. Pour la suite du classement, le sans-faute était bien payant puisque Denis Mesples, avec un très beau tour, remonte à la 14ème place sur Olipper Schervil. « C’est dommage ce petit dérobé puisque sans ça il était maxi sur le cross et avec son sans-faute, il aurait sûrement été dans les 5 premiers. J’étais à côté de l’obstacle où il s’est arrêté : c’était un obstacle assez haut et creux, en forme de porte-selle, en haut d’une butte. Derrière
il y avait 5 foulées assez courtes, donc le mieux était de venir plutôt tranquillement, un peu dans le pied. Denis a très bien préparé son cheval pour faire ça, celui-ci est bien revenu, mais du coup il cale dans la montée, dans la dernière foulée. Il l’a très bien fait au 2ème passage et tout le reste de son tour était très bien. », explique Jean-Luc Goerens, un habitué de Blenheim puisqu’il est déjà rentré deux fois maxi sur ce cross dans le passé.
« La météo n’était pas terrible, mais moins pire qu’à Jardy ! Le terrain était lourd mais pas glissant. Blenheim est incontestablement le plus gros 3 étoiles au monde. Le chef de piste, Eric Winter, a monté un très bon parcours. Sans que ça tournicote dans tous les sens, cela reste très technique, sur un terrain très vallonné. Ceux qui rentrent sans pénalité et rapidement sont généralement les cavaliers qui ont un très bon bagage technique. On n’a pas le droit à l’erreur sur ce tour. Pleyel du Vassal, le cheval d’Agnès Decrion, fait trois refus sur une pointe très regardante. Elle ouvre un peu trop son axe, alors que je l’avais bien prévenu de faire attention à cette pointe. Gwendolen Fer tombe avec Opéra Fleuri sur une gross table à la 7ème minute. C’est généralement là que les chevaux commencent à fatiguer, il faut pouvoir les laisser respirer un peu. Par contre j’ai très bien aimé son autre cheval, Romantic Love, qui fait un très bon cross. Maxime (Livio) aussi fait un bon cross, mais il ne va pas vite vu qu’il avait très mal commencé la compétition. Par contre, Martin Denisot a très bien monté, il est allé tout droit partout. Son cheval n’est par contre pas très rapide (7,2pts de temps dépassé), dommage ! » Dans le CIC***, Martin termine donc meilleur Français, à la 14ème place. Gwendolen est 18ème sur Romantic Love, avec le même chronomètre que Martin.
« Quant à mon fils, Leonard, il prend un petit dérobé aussi. Le cheval n’a pas beaucoup d’expérience et il a eu peur de la foule à la sortie d’un tournant. Du coup il se décale à l’abord du trakhenen et déraille. Lui non plus n’est pas un cheval très rapide, mais il a beaucoup d’autres qualités, c’est un cheval d’avenir. »
HF