Blenheim : Cadeau et Quoriano au top !

C’était un très grand week-end pour les Français ! En Angleterre, nous retrouvons le drapeau tricolore dans

le classement final des deux épreuves : CCI et CIC***. Le CCI d’abord voit la victoire de William Fox-Pitt avec Seacookie, double sans-faute, devant Mark Todd avec Conair. Sur le CSO, le classement n’a pas beaucoup changé par rapport au cross. Avec un sans-faute, Cédric Lyard prend finalement la 7ème place sur Cadeau du Roi! Le 2ème meilleur Français est Karim Laghouag avec Punch de l’Esques, qui a fait une remontée incroyable de la 66ème à la 18ème place grâce à un sans-faute à l’obstacle. Une barre pour Astier Nicolas et Sidney Dufresne ne les ont cependant pas empêché de suivre la même ascencion : avec Quickly du Buguet, Astier termine 20ème et avec Popof des Bois, Sidney termine 22ème. En revanche, un problème a empêché Rodolphe Scherer de présenter Makara de Montiège à la 2ème inspection. Le couple qui a fait un très bon cross la veille a dû se retirer de la compétition.

Dans le CIC***, c’est Andrew Nicholson qui remporte l’épreuve sans surprise avec Quimbo, devant William Fox-Pitt sur Bay my Hero. Nous avions annoncé Quoriano dans le top 5 après le dressage et il termine exactement 5ème ! Une excellente performance, tout comme celle de Véronique Réal sur Pouchkine d’Arcy, qui, avec 4pts de temps sur le cross, finit 9ème de l’épreuve ! En revanche pour Hélène Vattier, le cross a été plus difficile avec Quito de Balière, elle essuye un refus et 11,2pts de temps, ce qui la met 36ème du classement final.

Arnaud Boiteau, sur le chemin du retour, nous donne ses impressions sur ce concours incroyable : « Si l’on reprend les événements par ordre chronologique, j’étais très content de la reprise de Quoriano car c’était la première fois qu’il déroulait celle du 3 étoiles. Il était très bien – selon Jean-Pierre Blanco c’était même la meilleure reprise qu’il ait jamais faite. Du coup, j’étais un peu déçu de la note, je m’attendais à mieux. Mais avec le recul, nous étions confronté à une concurrence de premier plan et c’était déjà un très bon résultat. Sur le CSO, Quoriano était égal à lui-même, et sur le cross… aussi! Le palier du Haut niveau n’est pas toujours évident à franchir, surtout pour des jeunes chevaux, et j’avais donc une légère appréhension, ou en tout cas une interrogation sur la façon dont il allait s’en sortir. Le tour était particulièrement costaud, avec un environnement assez impressionnant, et il n’a pas eu la moindre hésitation ! Et iIl a une classe de galop phénoménale! Il n’y a eu que deux maxi dans l’épreuve et Quoriano termine avec 2 secondes de temps. Il y avait donc une vraie marche et il l’a franchie avec une facilité incroyable ! »

« A l’inverse, Parador a moins bien géré la transition malgré un an de maturité supplémentaire. Déjà l’environnement l’a beaucoup plus inquiété. Sur le carré, il a chauffé au galop, il fait donc des petites fautes due au stress. Le CSO par contre s’est bien passé, il fait une petite faute de rien du tout. On a beaucoup travaillé cette partie car ce n’était pas son point fort, c’est donc un point positif d’évolution. Par contre sur le cross, il a été très impressionné par l’obstacle n°5 qui était un gros Burghley. Je l’ai senti assez timide à la suite de ça et j’ai dû le monter assez fort. Finalement, il dérobe en fin de tour une pointe et je pense que c’était un problème d’axe de ma part qui l’a mis dans le flou. En plus, j’ai été arrêté 5 minutes trois obstacles plus tôt car la cavalière avant moi était tombée, je crois que ça l’a un peu démobilisé. Enfin cette faute ne m’inquiète pas trop car il est toujours très droit sur les directionnels d’habitude. On avait envisagé de refaire un 3 étoiles à Boekelo pour lui, mais finalement on va se raviser et le rassurer sur un CCI**, je ne sais pas encore où. Il a largement les moyens, mais il doit encore s’aguerrir sur le plan psychologique avant de pouvoir aborder sereinement le Haut niveau. »

HF