Cap sur Badminton !
Nos cavaliers courront aux côtés des meilleurs cavaliers du monde : William Fox-Pitt, Mary King, Andrew Nicholson, Pippa Funnell, Clayton Fredericks, Polly Stockton et bien d’autres. Le parcours est d’ores et déjà visible sur vidéo et il s’annonce aussi difficile que les précédentes éditions.
Jean Teulère aussi n’en est pas non plus à sa première édition, contrairement aux autres. En effet, Karim Laghouag avait déjà fait une demande l’an dernier mais n’avait pas été retenu. Gwendolen quant à elle a déjà couru plusieurs fois le CCI**** de Pau avec succès mais c’est la 1ère année qu’elle fait sa demande pour Badminton. « Il y a des jours où je suis très excitée d’y aller et d’autres jours où le stress arrive et avec lui, la peur de ne pas être à la hauteur », avoue la cavalière Midi-Pyrénéenne.
Karim et Hélène feront le voyage ensemble. Tous deux seront accompagnés par un bon groupe de soutien : groom, propriétaires, amis… Les habitués du Club Hippique du Carillon, où Hélène est monitrice depuis 1984, grossiront les rangs des supporters français à Badminton. Là-bas, nos cavaliers seront logés sur le site de Badminton, avec le staff fédéral qui les accompagne : le sélectionneur national Laurent Bousquet et son adjoint Jean-Pierre Blanco, le vétérinaire fédéral Xavier Goupil et Henk Nooren, qui les rejoindra juste pour le cross et le CSO.
La préparation physique d’un CCI**** comme Badminton est à peu près équivalente à celle des grosses échéances comme les Jeux Mondiaux, sauf qu’elle se fait individuellement. En effet, comme ce concours se situe en plein milieu du calendrier, les cavaliers ne peuvent pas se consacrer pendant plusieurs semaines à un seul cheval. Karim par exemple, participait au CCI** de Compiègne le week-end dernier et sera à Pompadour le week-end prochain. Pendant le Master Pro, Havenir ira ainsi chez la cavalière de dressage Odile Van Doorn, avec qui Karim a déjà travaillé tout l’hiver.
Pour Hélène, c’est un peu différent, puisque ce ne sont pas ses autres chevaux qui lui prennent du temps, mais son travail de monitrice. Par exemple le week-end dernier, une compétition était organisée dans son club : organisation, coaching, montage des pistes… Le temps accordé à Jubal était donc réduit! Malgré tout, sa directrice est très conciliante et lui permet volontiers de s’absenter régulièrement en concours ou pour des séances d’entraînement spécifiques.
Article de Hedwige Favre