Et si mon Mondial était un livre, une ville, une couleur…

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Cet article a été publié le : 01 juillet 2010 à 10h26
Et si mon Mondial était un livre, une ville, une couleur…


 

Tout au long de ma carrière à Ouest-France, je pense avoir, à maintes reprises, partagé avec vous tous ma passion pour le Mondial du Lion-d’Angers (21 – 24 octobre 2010). Un concours où j’ai usé mes premiers stylos de journaliste équestre.

Un grand mot, mais un bonheur inouï de vivre dans un monde fantastique : le concours complet. Un monde que France Complet m’offre le plaisir de continuer à côtoyer à l’heure où l’heure où la retraite  a sonné pour moi : ce premier juillet. Tout un symbole qui me pousse à cette audace de m’exprimer, une nouvelle fois, sur le sujet. Qu’est-ce pour moi ce concours ? J’ai pris le risque d’y répondre, avec plaisir, sous la forme d’un portrait chinois.

Si le Mondial était une ville ?

Vous l’aurez deviné : Le Lion-d’Angers, mais surtout la capitale internationale du concours complet.

Si le Mondial était un homme ?

Tous ceux qui en ont été ses initiateurs de Claude Dauxais en passant par Alain James…, mais surtout Jean-Michel Foucher. Celui qui m’a mis, au même titre que Marcel Rozier, Thierry Touzaint ou François Saint-André, le pied à l’étrier. Jean-Michel Foucher qui, depuis des années, innove, tient les rênes de cette formidable mise en scène et a permis que le spectacle devienne pérenne.

Si le Mondial était une femme ?

On ne fera pas de jalousie, mais une femme réunissant tous les atours qui poussent chacun à la courtiser. Que l’on voudrait s’approprier.

Si le Mondial était un livre ?

Un conte des mille et une nuits tant ce concours est source d’émerveillement continuel. Tant ce Mondial fait rêver et nous offre l’occasion d’oublier, l’espace de quelques jours, tous nos petits tracas quotidiens.

Si le Mondial était un film ?

Indiscutablement, la « Chevauchée Fantastique ». Un film qui souligne cet esprit de liberté, d’aventures, d’envie de se surpasser. Ou le « Temps des copains », un  feuilleton télévisé que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais où était encensé cet autre esprit d’entraide et de camaraderie. De dépassement de soi qui anime les quelque 300 bénévoles attachés à la réussite du concours.

Si le Mondial était une couleur ?

Jaune d’or, comme les blés qui poussent chaque été… Avant l’automne et ses riches couleurs que de belles choses lumineuses.

Si le Mondial était un vin ?

Un pétillant avec de belles bulles qui enivrent, laissent un bon goût dans la bouche. A consommer, pour une fois, sans trop de modération.

La plus belle qualité du Mondial ?

Etre un lieu de rencontres et de partage intergénérationnel, culturel et social. Avec un trait d’union unique : le cheval, la plus belle conquête de l’homme… Celle qui le rend humble, compréhensif et consensuel.

Le plus gros défaut du Mondial ?

Se faire trop rare. Cette seule et unique réunion de la grande famille du complet, frustre un peu tout le monde. Un an, c’est trop peu.

Si le Mondial était un DVD ?

« Fanfan la Tulipe ». Ce cavalier émérite qui, la fleur à la bouche, veut toujours aller plus loin. Se dépasser, soulever des montagnes d’obstacles.

Si le Mondial était un astre ?

Le soleil qui réchauffe, toujours, le cœur.

Si le Mondial était un cheval ?

Talentueux, comme tous ceux qui l’ont remporté. Une valeur sûre et inoxydable du concours complet.

Si le Mondial devait recevoir un prix ?

Tout l’or du monde que lui apportent ses partenaires et sponsors. Un concours qui n’a pas de prix, mais reste côté à la bourse des valeurs de l’amitié. Une qualité qui conduit à vivre une aventure unique.

Si le Mondial était un spectateur ?

Il fait partie des 40 000 qui, à chaque nouvelle édition, rejoignent  le domaine de l’Isle-Briand, lambda ou féru d’équitation, il se sentira tout de suite dans son monde.

Guy FICHET et Patricia CAPELLE.