Laurent Bousquet : « ma liste après le CIC du haras »
L’entraîneur national est revenu, dans la lettre fédérale, sur le CHIO d’Aix-La-Chapelle. Rien de bien nouveau à ce qu’il nous annonçait, ici sur France Complet.
Le bilan de l’escapade en Allemagne est, à ses yeux, décevant. Il annoncera enfin sa sélection à l’issue du CIC du Haras du Pin.
Lettre fédérale : Votre avis sur le cross d’Aix-La-Chapelle ?
L’épreuve nous a paru difficile à la reconnaissance, ce qui s’est confirmé par la suite.
Le temps de 6’ 40’’ était court pour une distance de 3200 mètres avec 36 efforts.
Les obstacles étaient gros et les combinaisons très techniques.
L. F : Quel bilan faites-vous de l’épreuve ?
Le bilan est clairement insuffisant. Les chevaux sont jeunes, entre 9 et 10 ans. Le but
était de les tester face à la foule et aux difficultés d’une épreuve de ce niveau. Il y a des progrès à faire en dressage. Le bilan est très positif pour Lionel Guyon et Métisse de Lalou qui font un bon CSO et un bon cross. Marenello et Eric Vigeanel s’en sortent également bien. Pour les autres, il reste encore des réglages à faire, notamment pour Cédric Lyard. Stanislas de Zuchowitch a bien commencé le cross mais termine avec deux refus. Enfin, Lotus de la Gobaude, le cheval de Jean-Lou Bigot est resté très timide sur le parcours. De plus, il s’est blessé ce qui ne l’a pas aidé à finir dans de bonnes conditions. Il vaut mieux que cela nous arrive maintenant plutôt qu’à Lexington. Nous avons encore le temps de trouver des solutions et de faire les réglages nécessaires.
Avez-vous avancé dans vos choix de cavaliers pour Lexington ?
Il reste encore deux grands rendez-vous : le Grand National de Sandillon, où se retrouveront les cavaliers qui n’étaient pas Aix-la-Chapelle, puis le CIC 3* au Haras du Pin, le 20 août, avec cette fois-ci tous les cavaliers. J’annoncerai la liste définitive à l’issue de ce CIC.
Note de la rédaction
Notre petit doigt nous fait dire que Laurent Bousquet pouvait un moment penser, à juste titre, construire (autour de Nicolas Touzaint bien sûr) son équipe pour Les Mondiaux de Lexington avec les cavaliers qu’il avait invités à Aix. Le voilà tout de même contraint de revoir sa copie, car excepté Lionnel Guyon et Eric Vigeanel (qu’il n’a toutefois pas couché sur sa liste A), les petites contre-performances de Stanislas Zuchowitch, Cédric Lyard et Jean-Lou Bigot ont dû lui occasionner quelques sueurs froides.
« Je vois plus clair dans ma sélection », ajoutait-il au lendemain de ce CHIO d’Aix. Sans doute, mais il lui reste en fait deux voire trois couples à trouver. Les concours de Sandillon et du Pin tombent à point nommé pour lui permettre d’affiner sa réflexion. Il n’en reste pas moins que le temps presse et que le mal français demeure aussi chronique que par le passé. Nos cavaliers, dans leur grande majorité, se prennent, toujours un peu trop, les pieds sur le gazon des carrés de dressage. Surprenant ?