Le jeu de l’alphabet d’une jeune étudiante

Sport
Cet article a été publié le : 17 août 2010 à 17h39

Emmanuelle Michaud ! Cavalière émérite, elle se prédestine à la carrière de journaliste. Emmanuelle a consacré son mémoire de fin d’étude au « Traitement des sports équestre au sein de la presse spécialisée et généraliste ». Elle vient de terminer un stage à « Grand Prix » et poursuit son immersion dans ce milieu de la communication au sein du premier quotidien national, Ouest-France. Nous nous étions rencontrés lors de l’écriture de son mémoire. A l’époque, elle nous avait promis un jeu de l’alphabet pour France Complet. C’est chose faite. Merci Emmanuelle. Cela se lit comme on boit du petit lait.

 

A comme adrénaline. La sensation que tout compétiteur connait avant de s’élancer sur un cross et qui devient une drogue.

B comme brume. On la traverse de temps en temps en concours, au petit matin, à cheval. On la caresse du visage avant de s’élancer sur le carré de dressage.

C comme complet. Une discipline que j’ai connue il y a dix ans maintenant, et à laquelle je suis depuis liée pour toujours.

D comme dernier. Sur un cross, l’ultime obstacle est le plus délicat, il est celui qu’il faut soigner et aborder avec prudence

E comme Etienne. Mon poney de toujours avec qui j’ai fait mes premiers galops sur un cross et qui m’a offert de belles victoires.

F comme Fast. Mon premier cheval, lui m’a amené jusqu’aux internationaux, avant de partir après des coliques, il y a bientôt deux ans

G comme gamelle. Synonyme d’apprentissage.

H comme histoire. Celle que l’on raconte en tant que journaliste. Il y en a de belles à raconter dans le monde de l’équitation !

I comme intuition. Un sentiment, je pense, indispensable sur un parcours de cross.

J comme journalisme. Une nouvelle passion que je me suis découverte et grâce à laquelle je peux associer l’équitation.

K comme karaté. Un sport que j’ai jadis pratiqué, troqué ensuite avec l’équitation.

L comme Lyon. Ma ville étudiante dans laquelle j’ai passé trois ans.

M comme Mourmelon. Joli concours qui me valut une chute sur le cross l’an dernier !

N comme natter. Le souffre douleur quand on débute, qui devient ensuite une habitude. On dit que les femmes sont douées pour natter, mais tout est une question d’entraînement !

O comme œil. Il doit être aiguisé, affuté et prudent sur un parcours de cross.

P comme panoramique. Des obstacles souvent impressionnants, mais si plaisants à sauter.

Q comme questions. Celles qui guident les journalistes au cours des interviews, de véritables fils rouge.

R comme rencontres. Celles que l’on fait sur un terrain, ou en tant que journaliste, toutes aussi belles les unes que les autres.

S comme Sandillon. Mon premier concours international, un beau souvenir et un premier classement.

T comme terrains. Ceux que l’on voit défiler et qui ne se ressemblent pas.

U comme uniques. Les sensations que procurent un cross, singulières aussi.

V comme Vichy. Ma ville natale.

W comme « Wahou » qui des fois m’échappe lors d’un joli saut acrobatique !

X comme x. Cette lettre au milieu du rectangle de dressage par laquelle on passe forcément, où sur laquelle on s’arrête parfois

Y comme Youpi. Petit cri de joie auquel on pense très fort lorsqu’on est sur les starting-block, dans la boîte de départ. Quelques secondes plus tard, et c’est parti !

Z comme zaza. Ma sœur adorée à qui j’ai récupéré Etienne, puis Fast.

 

Emmanuelle MICHAUD.