Les Hivernales, « le jugement ne doit pas être une sanction et doit permettre la progression »
Philippine Bierre et Prinz Pablo avec Marie-Christine de Laurière - Photo M.Orion
Les Hivernales portaient bien leur nom le week-end passé, alors que les premières sessions de 2023 prenaient, dimanche, place au Pouget et au Domaine de Lavort.
À Dorat, en Auvergne, il aura fallu composer avec le gel qui s’est installé dans la nuit mais qui n’empêche ni cavaliers ni chevaux d’être prêts afin de dérouler devant Laure Eslan. Auprès d’elle, Nicolas Barrière, qui la seconde en temps que secrétaire avant de faire crosser les couples dans l’après-midi. Les deux intervenants de la journée en sont contents, avec de belles progressions et pistes de travail pour les participants. « En re-déroulant tout en étant guidés, les cavaliers obtenaient au moins un point de plus par figure, » souligne Laure, optimiste quant aux capacités de chacun des couples à évoluer. Merci à Hélène, Nicolas et Laure de permettre aux Hivernales de s’installer à Dorat depuis plusieurs années déjà !
Si cela fait trois ans que l’évènement a lieu au Domaine de Lavort, c’est une première au Pouget. Grâce à l’aide d’Ornella Antoniol et de Rafaël Mazoyer, au coeur de l’organisation de l’international qui a remporté cette année un Trophée du Complet, les Hivernales ont pu faire étape au Domaine Equestre des Trois Fontaines. C’est Sophie Burkhalter qui a pris place dans la cabine de juge afin de regarder dérouler les dix cavalières et cavaliers présents. « C’est un concept très intéressant. En temps que juge, nous avons rarement l’occasion d’expliquer aux cavaliers ce que nous attendons d’eux et c’est très intéressant de pouvoir confronter les attentes de chacun, » commence t-elle par expliquer. « C’est bien de pouvoir expliquer aux cavaliers ce que nous voulons voir, ou bien comment se servir d’un mouvement afin de préparer le suivant. C’est par contre dommage de ne pas avoir plus de cavaliers présents, en particulier ceux qui ont vraiment besoin de travailler leur reprise. » Sophie Burkhalter ajoute par la suite :
« Il ne faut pas hésiter, en récupérant son protocole lors d’un concours, à aller échanger à ce sujet avec le juge pour obtenir des explications sur ses notes. Le jugement ne doit pas être une sanction et doit permettre la progression.«
Laetitia Baron, qui découvrait le concept cette année, semblait ravie. « C’était sympa de pouvoir discuter avec le jury. Je travaille beaucoup seule, et ça donne de vrais axes de travail pour améliorer les reprises. Sophie expliquait très bien et j’ai pu lui remontrer quelques éléments à améliorer afin de m’orienter. Elle était très positive.
L’après-midi, avec Rafaël, c’était super chouette et ça s’est très bien passé.
Pouvoir dérouler puis remontrer du cross au cheval un mois avant de retourner en concours, c’est idéal !«
Merci aux deux juges présentes en ce froid dimanche d’hiver, ainsi qu’aux deux structures qui ont accueilli les étapes des Hivernales de France Complet. C’est dix-neuf couples qui ont pu préparer au mieux leur début de saison à cette occasion.
Les prochaines étapes des Hivernales sont à retrouver ci-dessous et les inscriptions ici !
