Lignières : « On a besoin que les cavaliers s’engagent pour avoir plus de visibilité »

Emmanuel Lagarde, directeur du concours International de Lignières, vit comme tous les autres organisateurs actuellement une situation compliquée.

« Etant donné que la compétition est internationale, la préfecture nous a expliqué que ce n’était plus de son simple ressort. Notre dossier doit être étudié par une commission nationale, incluant notamment le Ministère des Affaires Etrangères, pour statuer sur un cahier des charges sanitaire. Nous avons besoin d’en savoir plus très rapidement, mais je sais que la pandémie ne cesse d’évoluer et qu’il est difficile de se projeter jusqu’à octobre. Une chose est sûre : si l’International doit se courir à huis clôt comme au Mondial du Lion, nous ne pourrons pas l’organiser. Le public est en effet essentiel pour avoir des sponsors et des exposants, qui contribuent à équilibrer notre budget. »

Néanmoins, l’ACEVA reste optimiste et motivée : « Nous démarrons actuellement la préparation du sol et des obstacles. On maintient le CCI4*L dont on avait parlé en juin dernier, en remplacement du format court de l’an dernier. Les traditionnels épreuves 2*S et 3*L restent programmées. Maintenant, on a besoin que les cavaliers s’engagent rapidement, pour avoir plus de visibilité sur l’organisation. »

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