Maxime Griveaux : 4ème meilleur cavalier Jeunes Chevaux!
Sport
Cet article a été publié le : 29 juillet 2013 à 11h17
Maxime Griveaux est depuis le début de l’année dans le top 100 SHF aux côtés de Thomas Carlile,
Mathieu Lemoine et Eddy Sans comme l’un des meilleurs cavaliers de jeunes chevaux en Complet, en plaçant deux 6 ans en tête de leur catégorie ! Cela a suffit pour aiguiser notre curiosité et partir à la découverte de ce jeune et sympathique cavalier de 23 ans.
Pouvez-vous vous présenter rapidement : où êtes-vous installé et qu’avez-vous fait avant ?
« Je suis depuis novembre dernier le cavalier Jeunes chevaux de Marie-Christine De Laurière. Avant cela, j’ai travaillé pendant un an et demi dans une écurie de course de galop, puisqu’à la sortie de mon BPJEPS, je n’avais pas réussi à trouver de poste dans le Complet. Pendant mes formations (BEPA, Bac Pro et BPJEPS), j’ai eu l’occasion de faire des stages chez Christophe Guillemet, Gilles Pons, Joffrey Debut et Jean Teulère. »
« Je suis depuis novembre dernier le cavalier Jeunes chevaux de Marie-Christine De Laurière. Avant cela, j’ai travaillé pendant un an et demi dans une écurie de course de galop, puisqu’à la sortie de mon BPJEPS, je n’avais pas réussi à trouver de poste dans le Complet. Pendant mes formations (BEPA, Bac Pro et BPJEPS), j’ai eu l’occasion de faire des stages chez Christophe Guillemet, Gilles Pons, Joffrey Debut et Jean Teulère. »
Votre expérience dans le milieu des Courses vous sert-elle pour le Complet ?
« Oui c’était une très bonne expérience ! C’est intéressant de voir leurs méthodes d’entraînement, ça me sert pour le travail de fond de mes chevaux. J’ai aussi appris à écouter la respiration du cheval à l’effort, c’est important pendant un parcours de cross. »
« Oui c’était une très bonne expérience ! C’est intéressant de voir leurs méthodes d’entraînement, ça me sert pour le travail de fond de mes chevaux. J’ai aussi appris à écouter la respiration du cheval à l’effort, c’est important pendant un parcours de cross. »
Depuis combien de temps pratiquez-vous le Concours Complet ?
« J’ai commencé à monter à 10 ans dans le Centre équestre de Felletin, à côté de chez moi. Mon moniteur, Jérôme Peyroux, avait travaillé avec Christophe Guillemet. Passionné de Complet, il m’a tout de suite mis sur cette discipline. J’ai donc commencé sur un poney B, avec qui je suis allé deux fois au Championnat de France, puis sur un poney D pendant trois ans. Après j’ai eu une période creuse où j’ai fais un peu d’amateur 3 avec des chevaux de club. Et après j’ai commencé à monter Rafal de Mai, mon cheval qui est né à la maison, en cycle classique 4 ans. »
« J’ai commencé à monter à 10 ans dans le Centre équestre de Felletin, à côté de chez moi. Mon moniteur, Jérôme Peyroux, avait travaillé avec Christophe Guillemet. Passionné de Complet, il m’a tout de suite mis sur cette discipline. J’ai donc commencé sur un poney B, avec qui je suis allé deux fois au Championnat de France, puis sur un poney D pendant trois ans. Après j’ai eu une période creuse où j’ai fais un peu d’amateur 3 avec des chevaux de club. Et après j’ai commencé à monter Rafal de Mai, mon cheval qui est né à la maison, en cycle classique 4 ans. »
Parlez-nous des deux 6 ans que vous montez, Titou et Tilburg : comment sont-ils ?
« Ils ont beau venir du même élevage, chez Mme Beatrice Delouis près de Pompadour, et avoir le même père (Geraldo, un KWPN né chez leur éleveuse), ils sont très différents ! Tilburg est un gentil cheval, très généreux (cf photo ci-dessus). Il a un modèle assez compact, très fort dans le dos. Il dresse très proprement, même s’il billarde un peu d’un antérieur, ce qui peut parfois le pénaliser. Il a également un très bon coup de saut, avec beaucoup de respect. Il est très cadencé et comme on est bien dessus, le piège est de se laisser endormir sur le parcours et de commettre une petite faute d’inattention. Sur le cross il est très droit et franc mais manque un peu de classe de galop selon moi pour courir des épreuves à 570 m/mn.
« Ils ont beau venir du même élevage, chez Mme Beatrice Delouis près de Pompadour, et avoir le même père (Geraldo, un KWPN né chez leur éleveuse), ils sont très différents ! Tilburg est un gentil cheval, très généreux (cf photo ci-dessus). Il a un modèle assez compact, très fort dans le dos. Il dresse très proprement, même s’il billarde un peu d’un antérieur, ce qui peut parfois le pénaliser. Il a également un très bon coup de saut, avec beaucoup de respect. Il est très cadencé et comme on est bien dessus, le piège est de se laisser endormir sur le parcours et de commettre une petite faute d’inattention. Sur le cross il est très droit et franc mais manque un peu de classe de galop selon moi pour courir des épreuves à 570 m/mn.
Quant à Titou (cf photo ci-dessous), il est beaucoup plus délicat, plus dans le sang (sa mère est une Anglo par Iago C) et plus tardif. C’est un grand bébé, très long et assez fin dans le modèle donc difficile à mettre bout à bout encore. Il peut vite s’inquiéter mais quand il est calme et décontracté, il peut très bien dresser quand même. Son point faible est plutôt le CSO puisqu’avec son physique, il a encore du mal à s’articuler et saute un peu à plat. Par contre son gros point fort, c’est le cross : il a une très bonne galopade et ne regarde rien ! »
Quels sont les autres chevaux que vous montez ?
« J’ai un 5 ans de l’élevage de Marie-Christine, Unum de’Or. C’est le propre frère de Spes Addit’Or, le cheval que monte Astier Nicolas. Il est qualifié lui aussi pour la Finale de Pompadour. Je monte également Regalo del Duero, qui avait été arrêté l’an dernier après une petite touche. Là il va très bien et reprend la compétition sur Pro 2. Et puis mon cheval Rafal, mais lui c’est compliqué. Il était inarrêtable jusqu’à ses 7 ans. Comme j’étais dans l’écurie de course cette année-là, je l’avais laissé à Christophe Guillemet, qui l’a sorti sur Pro 1. Il a très bien couru jusqu’à Vézin où il a commencé à s’arrêter, on n’arrive pas à comprendre pourquoi. Physiquement, les radios sont bonnes, il ne s’est pas fait spécialement peur sur un saut… Bref depuis, il s’arrête sur le cross alors qu’il a de gros moyens (Christophe pense qu’il a 3 étoiles dans les pattes). J’aimerais bien qu’il termine au moins Pro 3 sans s’arrêter pour se remettre en confiance et après le mettre au vert pour qu’il oublie un peu tout ça. »
« J’ai un 5 ans de l’élevage de Marie-Christine, Unum de’Or. C’est le propre frère de Spes Addit’Or, le cheval que monte Astier Nicolas. Il est qualifié lui aussi pour la Finale de Pompadour. Je monte également Regalo del Duero, qui avait été arrêté l’an dernier après une petite touche. Là il va très bien et reprend la compétition sur Pro 2. Et puis mon cheval Rafal, mais lui c’est compliqué. Il était inarrêtable jusqu’à ses 7 ans. Comme j’étais dans l’écurie de course cette année-là, je l’avais laissé à Christophe Guillemet, qui l’a sorti sur Pro 1. Il a très bien couru jusqu’à Vézin où il a commencé à s’arrêter, on n’arrive pas à comprendre pourquoi. Physiquement, les radios sont bonnes, il ne s’est pas fait spécialement peur sur un saut… Bref depuis, il s’arrête sur le cross alors qu’il a de gros moyens (Christophe pense qu’il a 3 étoiles dans les pattes). J’aimerais bien qu’il termine au moins Pro 3 sans s’arrêter pour se remettre en confiance et après le mettre au vert pour qu’il oublie un peu tout ça. »
Quel est votre projet à long terme ?
« Je pense rester encore quelques années chez Marie-Christine car c’est une chance exceptionnelle d’apprendre à ses côtés et puis j’ai envie de continuer avec les deux 6 ans, s’ils ne sont pas vendus après la Finale. L’objectif ensuite pour moi est de m’installer, mais je ne sais pas encore où. Chez moi il y aurait la place : on possède une ferme familiale dans la campagne Creusoise sur 20 hectares avec un hangar, des granges, etc. Ce serait très facile de construire une structure pour travailler. Le point faible, c’est qu’il n’y aura pas beaucoup de clients ni de concours et l’accès est restreint. »
« Je pense rester encore quelques années chez Marie-Christine car c’est une chance exceptionnelle d’apprendre à ses côtés et puis j’ai envie de continuer avec les deux 6 ans, s’ils ne sont pas vendus après la Finale. L’objectif ensuite pour moi est de m’installer, mais je ne sais pas encore où. Chez moi il y aurait la place : on possède une ferme familiale dans la campagne Creusoise sur 20 hectares avec un hangar, des granges, etc. Ce serait très facile de construire une structure pour travailler. Le point faible, c’est qu’il n’y aura pas beaucoup de clients ni de concours et l’accès est restreint. »
Avez-vous d’autres hobbies ?
« Je fais de la moto, plutôt en enduro/cross. J’ai aussi un vélo de course et j’aime bien partir sur d’assez longues distances. Et puis avec les amis, je joue un peu au foot et au rugby, mais ça c’est plus pour le fun ! »
« Je fais de la moto, plutôt en enduro/cross. J’ai aussi un vélo de course et j’aime bien partir sur d’assez longues distances. Et puis avec les amis, je joue un peu au foot et au rugby, mais ça c’est plus pour le fun ! »
Propos recueillis par Hedwige Favre, photos Bettina Carias