Pourquoi organiser un concours complet par JM Foucher
Il en a reçu l’aval des instances nationales des Haras Nationaux. Jean-Michel Foucher, responsable du pôle du Lion et directeur technique du Mondial des jeunes chevaux, devrait répondre favorablement à l’invitation
de Didier Livio. Le président de France Complet qui lui propose, au sein de l’association, l’animation et la coordination de la commission des organisateurs. Nous ne pouvions donc vous priver du plaisir de lire ou relire, cette lettre que ce même Jean-Michel Foucher nous a, un jour, adressée pour expliquer ce qui le poussait à organiser des concours. Un moment délicieux.
« Pourquoi s’évertuer à organiser un Mondial du Lion alors que l’on pourrait plus sereinement monter à cheval dans un site idyllique comme le parc de l’Isle Briand (le parc du domaine du Haras du Lion-d’Angers) ?
Et pourquoi pas ? C’est peut-être même compatible !Sans doute aussi parce que l’on est meilleur organisateur que cavalier ! ! !
C’est avant tout la passion du cheval et la passion du sport qui suscitent cette envie. Sans doute aussi que de se retrouver dans un cadre propice et dans un « milieu » fertile ne nuit pas. C’est aussi une grande joie ! A plusieurs composantes :
Intellectuelle comme celle que connaissent les mordus de puzzle, peinant à trier les pièces, s’échinant à trouver le bon morceau et à le placer au bon endroit pour enfin avoir la satisfaction de tout avoir construit.
Plaisir de spectateur comme celui qu’éprouvent les passionnés de « train électrique » qui après les heures passées à tout construire, à tout brancher, à peaufiner le décor, jouissent de ces quelques minutes ou tout marche et rien ne déraille. Satisfaction personnelle aussi de réunir les meilleurs cavaliers de la planète, le gotha de notre sport, de créer les conditions de détection des meilleurs chevaux du monde.
Satisfaction professionnelle par la reconnaissance de la capacité à faire et des compétences des Haras Nationaux, « maison prestigieuse » à laquelle beaucoup de ses agents s’identifient. Et je fait partie de ceux là.
Plaisir aussi à faire avec tout un groupe, une troupe, que dis-je une armée de bénévoles qui sont devenus au Lion d’Angers des « volontaires ».
Oui toutes ces joies, personnelles ou partagées, éphémères le plus souvent, font finalement oublier toutes les difficultés rencontrées, les insomnies, les disputes ou les tensions familiales (eh oui, elles sont les premières à en supporter les aléas, nos épouses !)
Car finalement chaque édition est déjà une victoire
Jean Michel Foucher