Ramsa Villa Rose : un cheval aimé et doué
Chapitre 1 : Ramsa Villa Rose vu par Kamel Boudra, le naisseur
Ramsa à 4 ans et Kamel Boudra (photo Elise Shechou)
Dans le cadre de mon travail, j’avais déjà eu l’occasion de visiter les écuries d’Eric Vigeanel. Cela m’avait semblé les conditions idéales pour le bien-être des chevaux. En dînant avec Julie et Eric au Lion d’Angers il y a trois ans, je prends finalement la décision d’offrir le cheval à Julie, à condition qu’elle le garde à vie. Je voulais qu’il soit bien traité, respecté et aimé. C’était un vrai moment d’émotion !
Je n’avais encore jamais donné de cheval et ça ne m’arrivera certainement plus. Je ne sais pas si je l’aurai fait pour un cavalier de CSO d’ailleurs. J’ai une attache particulière avec le Complet, qui est une discipline que je trouve proche de mes valeurs. Les cavaliers de Complet en sont pour beaucoup dans la valorisation des chevaux et malgré toute la qualité de Ramsa, il n’aurait certainement pas réalisé cette performance sans Eric. Bref, j’ai donné ce cheval à Julie et je ne l’ai jamais regretté, ne serait-ce qu’une seconde ! Et même s’il n’est plus à moi sur le papier, il est toujours à moi dans mon cœur, comme tous les autres chevaux que j’ai fait naître.
Julie est quelqu’un de très sensible et Ramsa a créé entre nous une vraie complicité. On forme une vraie équipe ! Elle m’appelle régulièrement pour me donner des nouvelles de mon cheval, elle m’envoie des photos régulièrement. Je serai au Lion d’Angers, puisqu’ Equidia retransmettra l’intégralité du concours, mais je ne suis pas très exigeant pour Ramsa : si tout se passe bien, tant mieux, sinon, j’estime qu’il a déjà fait une très bonne saison ! »