Trophée du meilleur cavalier : Maxime Livio
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Cet article a été publié le : 22 novembre 2013 à 15h29
Maxime Livio a reçu le trophée du Meilleur cavalier grâce à sa 2ème place dans le CCI4* de Pau, incontestablement la meilleure performance Française de la saison ! Mais outre cette performance, c’est sa saison complète qu’il a réussi en 2013, et pas seulement avec Cathar de Gamel ! Pour rappel, il est, entre autres :
– Vainqueur du CIC*** de Sandillon avec Cathar de Gamel
– Vainqueur du CIC** de Saumur avec Qalao des Mers
– Vainqueur du CIC*** du Haras du Pin avec Cathar de Gamel
– Vainqueur du Championnat de France des chevaux de 6 ans à Pompadour avec RNH MC Ustinov, 3ème avec Tina de la Fieffe et 6ème dans les 7 ans avec Buster, ce qui le place 3ème meilleur cavalier dans le top 100 SHF 2013
– Vainqueur du Grand National avec son coéquipier Mathieu Lemoine (écurie Green Pex / Cavalassur), avec notamment une victoire à Jardy et Saumur
– Vainqueur du CIC*** de Sandillon avec Cathar de Gamel
– Vainqueur du CIC** de Saumur avec Qalao des Mers
– Vainqueur du CIC*** du Haras du Pin avec Cathar de Gamel
– Vainqueur du Championnat de France des chevaux de 6 ans à Pompadour avec RNH MC Ustinov, 3ème avec Tina de la Fieffe et 6ème dans les 7 ans avec Buster, ce qui le place 3ème meilleur cavalier dans le top 100 SHF 2013
– Vainqueur du Grand National avec son coéquipier Mathieu Lemoine (écurie Green Pex / Cavalassur), avec notamment une victoire à Jardy et Saumur
Nous dressons le bilan de cette incroyable saison avec lui aujourd’hui :
Que représente pour vous ce trophée du meilleur cavalier ?
Maxime Livio : « C’est super chouette ! C’est une récompense qui met en valeur le travail effectué toute l’année, pas seulement par moi mais aussi par toute mon équipe ! J’en profite pour remercier chaleureusement Tristan (Chambry), et toute l’équipe de l’écurie : Camille, qui est chef d’écurie, Bertrand, qui co-anime la structure avec moi et qui fait un boulot essentiel structurellement, et en mon absence, bien sûr Mathilde qui m’aide en concours et avec Bertrand pour le travail des chevaux, et enfin Sandra pour l’écurie des sport-études et les stagiaires. »
Maxime Livio : « C’est super chouette ! C’est une récompense qui met en valeur le travail effectué toute l’année, pas seulement par moi mais aussi par toute mon équipe ! J’en profite pour remercier chaleureusement Tristan (Chambry), et toute l’équipe de l’écurie : Camille, qui est chef d’écurie, Bertrand, qui co-anime la structure avec moi et qui fait un boulot essentiel structurellement, et en mon absence, bien sûr Mathilde qui m’aide en concours et avec Bertrand pour le travail des chevaux, et enfin Sandra pour l’écurie des sport-études et les stagiaires. »
Est-ce que vous vous attendiez à un tel succès en début d’année ?
« Je savais que tous mes chevaux qui avaient été arrêtés en 2011/2012 allaient pouvoir reprendre le Haut niveau : Cathar de Gamel, Opium de Verrières, Pica d’Or, Junior du Trimbolot… Mais je n’imaginais pas que ça me réussisse à ce point ! Cathar a maintenant la maturité technique mais aussi physique pour performer à haut niveau et il a pu exprimer tout son potentiel cette année. »
« Je savais que tous mes chevaux qui avaient été arrêtés en 2011/2012 allaient pouvoir reprendre le Haut niveau : Cathar de Gamel, Opium de Verrières, Pica d’Or, Junior du Trimbolot… Mais je n’imaginais pas que ça me réussisse à ce point ! Cathar a maintenant la maturité technique mais aussi physique pour performer à haut niveau et il a pu exprimer tout son potentiel cette année. »
Opium de Verrières, 4ème du CCI** de Lignières, reviendra normalement à haut niveau l’an prochain
Quelle est votre plus grande satisfaction cette année?
« J’ai l’impression d’avoir réussi à progresser sur tous mes chevaux et ça c’est ma plus grande fierté ! Ils sont tous plus faciles à monter, sur le cross ils ont des embouchures de plus en plus simples, ils sautent de mieux en mieux, je fais des détentes de plus en plus courtes en concours pour ne pas les user et ils font quand même de meilleures reprises… Ils étaient tous présents sur les principaux objectifs que je m’étais fixé en début de saison ! Je n’ai aussi pas eu un seul cheval de blessé cette année ! Est-ce que c’est l’expérience ou bien le système qu’on a mis en place qui porte ses fruits ? En tout cas pourvu que ça dure ! »
« J’ai l’impression d’avoir réussi à progresser sur tous mes chevaux et ça c’est ma plus grande fierté ! Ils sont tous plus faciles à monter, sur le cross ils ont des embouchures de plus en plus simples, ils sautent de mieux en mieux, je fais des détentes de plus en plus courtes en concours pour ne pas les user et ils font quand même de meilleures reprises… Ils étaient tous présents sur les principaux objectifs que je m’étais fixé en début de saison ! Je n’ai aussi pas eu un seul cheval de blessé cette année ! Est-ce que c’est l’expérience ou bien le système qu’on a mis en place qui porte ses fruits ? En tout cas pourvu que ça dure ! »
Quel est ce système dont vous vantez les bienfaits ? Avez-vous une recette magique ?
« Non, je n’ai rien inventé, c’est ce que font des cavaliers comme Fox-Pitt ou Nicolas Touzaint. Il n’y a rien d’extraordinaire, mais ça prend beaucoup de temps ! On a mis en place une organisation où les chevaux sont montés tous les jours par de bons cavaliers, même quand je suis en concours. Je suis les conseils de Tristan Chambry, qui me fait travailler en dressage deux fois par semaine et de Thierry Touzaint, que j’ai régulièrement au téléphone et chez qui je vais sauter de temps en temps. Je peux aussi compter sur le partenariat de Green Pex qui me permet de faire un suivi précis de la santé de tous mes chevaux. Et puis je commence à avoir maintenant de l’expérience pour adapter le programme de mes chevaux, etc.
Enfin, il est évident que la fidélité de sponsors comme Zoétis (anciennement Pfizer santé animale), Antarès, Cavalassur et la confiance des sport-études, de leurs parents et de tous les propriétaires participants à une syndication nous donnent de la sérénité qui participe beaucoup à la réussite sportive… Même s’il faut beaucoup travailler pour cela et être vigilant à notre qualité de service et de relation avec tous. »
« Non, je n’ai rien inventé, c’est ce que font des cavaliers comme Fox-Pitt ou Nicolas Touzaint. Il n’y a rien d’extraordinaire, mais ça prend beaucoup de temps ! On a mis en place une organisation où les chevaux sont montés tous les jours par de bons cavaliers, même quand je suis en concours. Je suis les conseils de Tristan Chambry, qui me fait travailler en dressage deux fois par semaine et de Thierry Touzaint, que j’ai régulièrement au téléphone et chez qui je vais sauter de temps en temps. Je peux aussi compter sur le partenariat de Green Pex qui me permet de faire un suivi précis de la santé de tous mes chevaux. Et puis je commence à avoir maintenant de l’expérience pour adapter le programme de mes chevaux, etc.
Enfin, il est évident que la fidélité de sponsors comme Zoétis (anciennement Pfizer santé animale), Antarès, Cavalassur et la confiance des sport-études, de leurs parents et de tous les propriétaires participants à une syndication nous donnent de la sérénité qui participe beaucoup à la réussite sportive… Même s’il faut beaucoup travailler pour cela et être vigilant à notre qualité de service et de relation avec tous. »
Y a-t-il une ombre quand même dans le tableau de cette année ? Des regrets ?
« J’ai eu un petit passage à vide en juin/juillet. J’ai raté le concours de Bramham avec Cathar. Je prends un dérobé par excès de confiance, et ça me coûte peut-être une qualification aux Championnats d’Europe. Mais si j’avais couru à Malmö, je n’aurai pas pu faire Pau, donc je ne regrette pas au final ! Et puis dans le Grand National de Sandillon, je commets une erreur de parcours, qui m’élimine avec Qalao alors que j’étais 8ème du dressage. J’avais trop d’élèves, trop de chevaux et j’ai fait une erreur à la reconnaissance du cross. Michel Asseray et Thierry Touzaint m’ont alors dit que le système que je mettais en place était bon mais qu’il fallait que l’on aille au bout de l’organisation de telle sorte que je reste concentré en épreuves. Nous en avons tenu compte immédiatement, et dès la semaine qui a suivi nous avons modifié beaucoup de points d’organisation à l’écurie comme en épreuves, et finalement … ça m’a servi aussi ! »
« J’ai eu un petit passage à vide en juin/juillet. J’ai raté le concours de Bramham avec Cathar. Je prends un dérobé par excès de confiance, et ça me coûte peut-être une qualification aux Championnats d’Europe. Mais si j’avais couru à Malmö, je n’aurai pas pu faire Pau, donc je ne regrette pas au final ! Et puis dans le Grand National de Sandillon, je commets une erreur de parcours, qui m’élimine avec Qalao alors que j’étais 8ème du dressage. J’avais trop d’élèves, trop de chevaux et j’ai fait une erreur à la reconnaissance du cross. Michel Asseray et Thierry Touzaint m’ont alors dit que le système que je mettais en place était bon mais qu’il fallait que l’on aille au bout de l’organisation de telle sorte que je reste concentré en épreuves. Nous en avons tenu compte immédiatement, et dès la semaine qui a suivi nous avons modifié beaucoup de points d’organisation à l’écurie comme en épreuves, et finalement … ça m’a servi aussi ! »
Maxime avec Qalao à Sandillon, juste avant d’être arrêté à cause de son erreur de parcours
En parlant d’élèves, vous avez effectivement désormais les jeunes en sport-étude à gérer et là encore, ça se passe plutôt bien on dirait ?
« Oui le sport-étude se développe bien, depuis sa création en 2012. On encadre actuellement trois jeunes en CCE : Marie-Charlotte Fuss (qui était présélectionnée pour les Europe Juniors mais son cheval s’était blessé juste avant), Louise Montagne (médaille de bronze à Pompadour dans le Championnat Amateur 1 Grand Prix) et Thibault Fournier (Champion de France Amateur élite à Pompadour), une en CSO et potentiellement deux autres vont arriver en janvier. Marie-Charlotte et Louise sont là pour deux ans car elles vont effectuer leur 1ère et terminale au Lycée de Saint Louis à Saumur avec lequel nous avons un accord. Quant à Thibault, il suit un IUT à Angers, il va donc rester le temps d’avoir son diplôme. Nous avons aussi quelques amateurs qui viennent s’entraîner à la maison durant des stages plus ponctuels. C’est un tout petit effectif, nous nous limiterons toujours volontairement à six élèves, pour leur apporter la meilleure formation et le meilleur encadrement qui soit. »
« Oui le sport-étude se développe bien, depuis sa création en 2012. On encadre actuellement trois jeunes en CCE : Marie-Charlotte Fuss (qui était présélectionnée pour les Europe Juniors mais son cheval s’était blessé juste avant), Louise Montagne (médaille de bronze à Pompadour dans le Championnat Amateur 1 Grand Prix) et Thibault Fournier (Champion de France Amateur élite à Pompadour), une en CSO et potentiellement deux autres vont arriver en janvier. Marie-Charlotte et Louise sont là pour deux ans car elles vont effectuer leur 1ère et terminale au Lycée de Saint Louis à Saumur avec lequel nous avons un accord. Quant à Thibault, il suit un IUT à Angers, il va donc rester le temps d’avoir son diplôme. Nous avons aussi quelques amateurs qui viennent s’entraîner à la maison durant des stages plus ponctuels. C’est un tout petit effectif, nous nous limiterons toujours volontairement à six élèves, pour leur apporter la meilleure formation et le meilleur encadrement qui soit. »
Avez-vous rentré de nouveaux chevaux pour l’an prochain ? Et allez-vous pouvoir garder tous ceux que vous avez actuellement ?
« Oui, tous les chevaux sont soit en copropriété, soit ce sont des propriétaires de longues dates qui ne souhaitent pas vendre leur cheval. Par exemple Tina appartient à Elisabeth Hagsted, qui est ma plus ancienne propriétaire et qui m’a fait confiance alors que j’étais encore à l’école ! Je n’ai donc aucun souci à me faire de ce côté-là ! J’ai aussi rentré une super petite jument de 4 ans, Varenne, qui a fait un peu de CSO classique cette année et qui a un bon potentiel en Complet. J’ai d’autres jeunes qui doivent rentrer dans l’hiver. Maintenant je cherche surtout un ou deux 5/6 ans pour assurer la relève de Tina et Mac (Ustinov). »
« Oui, tous les chevaux sont soit en copropriété, soit ce sont des propriétaires de longues dates qui ne souhaitent pas vendre leur cheval. Par exemple Tina appartient à Elisabeth Hagsted, qui est ma plus ancienne propriétaire et qui m’a fait confiance alors que j’étais encore à l’école ! Je n’ai donc aucun souci à me faire de ce côté-là ! J’ai aussi rentré une super petite jument de 4 ans, Varenne, qui a fait un peu de CSO classique cette année et qui a un bon potentiel en Complet. J’ai d’autres jeunes qui doivent rentrer dans l’hiver. Maintenant je cherche surtout un ou deux 5/6 ans pour assurer la relève de Tina et Mac (Ustinov). »
Propos recueillis par Hedwige Favre – Photos Philippe Maertens