Vive le mondial 2011

Sport
Cet article a été publié le : 30 octobre 2010 à 8h51

On ferme la porte du Mondial du Lion, le cœur un peu en bandoulière. Le cross quelque peu boudé, samedi, par le public à qui l’on accorde les circonstances atténuantes : pénurie d’essence, prévisions météos alarmistes, a donné un goût un peu rance au gâteau du 25′ anniversaire. Un gâteau difficile à digérer financièrement.

Certes, la journée d’hier, avec de beaux vainqueurs…. mais sans un Français sur les marches des podiums des six et sept ans, pourrait rendre notre propos mon acide. Comme le soleil revenu éclairer, dimanche, l’aire de saut d’obstacles. Un grand pré carré où l’on ne pouvait pas trouver une seule place assise. Mais, non ! On a peur pour le Mondial, peur pour notre Mondial ! Peur que ceux qui l’on accompagné dans son ascension vers l’Everest du succès populaire, ces dernières années, ne lâchent la cordée. Ou, du moins, rechigne à donner le petit coup de rein nécessaire (financièrement) pour repartir de plus belle, au grand galop.

Quel pessimisme ? On ne convient ! Alors, on se raccroche aux branches, à cette corde de sauvetage qui tiennent, on le vérifiera cette fois plus que jamais, un rôle essentiel : les bénévoles. Alors, avant de plier bagages, on veut croire tout de même que  Barbara, l’une de quelque 300 anonymes de l’organisation, ait raison. On la laisse parler. « Le Mondial, pour nous, c’est un an de préparation et de rencontres avec des amis fidèles, très agréables. Quatre jours de gros stress, quatre jours de grand bonheur. Une ambiance de convivialité ! Le Mondial du Lion, c’est l’investissement de Jean-Michel Foucher qui nous fait soulever des montagnes, c’est la voix de François Saint-André qui nous porte, porte. Nous sublime. C’est aussi la voix de François qui nous laisse tomber tout d’un coup en lançant : à l’année prochaine. C’est un moment douloureux, difficile.

Mais pas de criante, après tout ce que l’on a reçu sur la tête, cette année, on a envie, cette rage de rebondir. On a vu beaucoup de gens, très gentils, motivés (autant de monde que l’année dernière, par exemple à la boutique), qui nous demandent de continuer. C’est notre essence ! Ils aiment le Lion autant que nous, ils sont notre drogue, il nous poussent à aller encore de l’avant. Plus que jamais, on se  retroussera les manches. Le Lion n’est pas mort. Il rugira encore demain sur le Parc de L’Isle-Briand. »


Guy Fichet